Au moins 53 personnes ont été tuées lorsque les Forces de soutien rapide du Soudan ont bombardé et utilisé des drones pour frapper un abri destiné aux familles déplacées dans la ville assiégée d'el-Fasher, a déclaré samedi le Réseau des médecins du Soudan. L'attaque, survenue vendredi soir, a visé le foyer Al-Arqam, situé à l'Université islamique d'Omdurman, et a également blessé 21 personnes, dont beaucoup gravement ; parmi les morts figuraient au moins 14 enfants et 15 femmes. Un groupe de défense des droits humains a condamné cette agression, la qualifiant de massacre, tandis que les RSF n'ont pas immédiatement commenté. El-Fasher, dernier bastion de l'armée au Darfour, reste bloquée, avec 260 000 civils piégés au milieu de la faim et de la maladie, avertit l'ONU.
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